Agadir : prison ferme pour une richissime mendiante ... et MRE
À Agadir, une mendiante possédant des biens immobiliers, deux villas et un compte bancaire bien garni, a écopé de six mois de prison ferme.
Un réseau de mendiants se faisant passer pour des musulmans a été démantelé en Seine-Saint-Denis. Dix ressortissants roumains dont une femme ont été déférés la semaine dernière. Six d’entre eux ont été mis en examen pour traite d’êtres humains en bande organisée et association de malfaiteurs.
Il aura fallu plusieurs filatures pour que la brigade de protection des familles (BPF) d’Aulnay-sous-Bois et le parquet de Bobigny démantèlent ce réseau de mendiants originaire de Roumanie, composé de femmes et d’enfants, « qui faisaient la manche aux carrefours des grandes agglomérations de Seine-Saint-Denis et devant les mosquées ». Cette surveillance organisée en mars dernier a permis aux policiers de la BPF d’apercevoir qu’un ballet régulier de véhicules déposait des femmes et des enfants le matin et les récupérait le soir après une journée de près de 10 heures à faire la manche en se faisant passer pour des musulmans, notamment pendant le mois du Ramadan, rapporte Le Point.
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En tout, dix personnes ont été interpellées, puis déférées devant un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Bobigny jeudi 5 mai, après l’ouverture d’une information judiciaire ouverte par le parquet pour « traite d’êtres humains en bande organisée », « association de malfaiteurs criminelle » et « privation de soins par ascendant sur mineur ». Six d’entre elles dont une femme ont été placé en détention, pour avoir forcé leurs propres enfants, âgés de 8 à 12 ans à mendier, rapporte Le Parisien. L’aide sociale à l’enfance de Bobigny s’occupe de ces adolescents.
Dans la foulée, les six mis en cause ont été mis en examen pour traite d’êtres humains en bande organisée et association de malfaiteurs, apprend-on ce lundi.
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Les enfants ont confié aux enquêteurs, qu’ils mendiaient 10h par jour et même plus selon les périodes. « Il n’était pas rare de poursuivre jusqu’à minuit, devant les mosquées, lors du Ramadan, durant lequel des fidèles passent une partie de la nuit à prier et psalmodier le Coran », fait-on savoir. « Les femmes sont vêtues comme des musulmanes, car les gens donnent encore plus en période de Ramadan », a confié sur procès-verbal l’un des chefs du réseau. La manne issue de la mendicité varie entre 300 et 500 euros par jour. La police a pu comptabiliser près de 130 000 euros et saisir 62 000 euros en liquide lors des interpellations, lundi 2 mai.
Les chefs de ce réseau de mendiants encourent jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.
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