Depuis le début de la pandémie, seuls les hommes sont admis à la mosquée Sunna de Roubaix, provoquant un déferlement de réactions qui a fini par atteindre le ministère de l’Intérieur. Les dirigeants de la plus ancienne mosquée de Roubaix doivent rencontrer le préfet la semaine prochaine.
Depuis le début de la crise sanitaire, des mesures ont été prises pour protéger divers lieux publics dont les lieux de culte. Sous le prétexte que les textes coraniques n’obligent pas les femmes à se rendre dans le lieu de culte, à la différence des hommes, la mosquée Sunna de Roubaix a réservé la totalité de sa capacité aux hommes. Si la situation était acceptée tant bien que mal, les femmes ne s’attendaient pas à ce que cela soit appliqué le jour de l’Aïd El-Kébir, provoquant des tensions.
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Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, voit d’un mauvais œil la situation et a demandé au préfet de se pencher sur ce sujet. La rencontre est prévue la semaine prochaine. Le but est d’« évoquer la situation et de trouver une issue favorable afin que des fidèles ne soient plus privés de leur droit à se rendre à la prière ».