Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.
Dénouement inattendu dans l’affaire Rkia Abou Ali. La jeune femme qui avait défrayé la chronique, courant 2007, en filmant et médiatisant ses ébats avec un juge, a été libérée jeudi soir par le Tribunal de première instance de Meknès, au terme d’une audience marathonienne de plus de sept heures.
Arrêtée en mars 2007, Rkia Abou Ali était poursuivie pour prostitution, trafic de drogue et homicide involontaire. Des accusations tombées fort à propos, une fois le scandale déballé sur la place publique. Selon des témoins présents au tribunal, l’annonce du verdict a déclenché une scène de liesse générale, ponctuée de youyous.
“Enormément de monde est venu soutenir Rkia dont sa famille, ses proches, des militants associatifs et beaucoup de curieux,” nous rapporte un de ses avocats. A sa sortie de prison, Rkia Abou Ali, escortée par un long convoi de “sympathisants”, a pris le chemin de son village d’origine, Tighssaline, bourgade située à une vingtaine de kilomètres de Khénifra.
Contactée par TelQuel, Rkia Abou Ali est restée laconique : “Je veux juste retrouver ma famille, prendre le temps de réfléchir à ce qui m’est arrivé avant de m’exprimer”. Son avocat Maître Abdelaziz Nouaydi a, pour sa part, été plus loquace : “Je suis heureux de ce jugement, car la cour a écarté tous les témoignages non fondés. Le verdict me redonne confiance en notre justice”. Un optimisme à nuancer : malgré les aveux de corruption du juge filmés par Abou Ali, le Conseil supérieur de la magistrature n’a jamais poursuivi le magistrat. Il s’est contenté de le démettre de ses fonctions.
Source : TelQuel
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