« Il s’agit de manquements en rapport avec le non-respect du menu signé et affiché, non-respect des horaires de distribution, non-respect du grammage, non-respect quantitatif de la commande journalière, analyse bactériologique positive, absence ou insuffisance de matériels de cuisine, sans oublier les manquements en rapport avec l’hygiène des locaux et des outils de travail, tenue du personnel du titulaire, et autres manquements à caractère significatif et répétitif », détaille Médias24, citant le document du ministre.
Selon Taleb, « l’alimentation […] a un impact sur l’image globale qu’a le patient de son séjour », à savoir que l’alimentation du patient doit être à la carte, c’est-à-dire en rapport avec son profil sanitaire. Aussi, la circulaire recommande-t-elle aux hôpitaux de : veiller au respect des clauses du CPS de la restauration par le prestataire ; améliorer en permanence la qualité nutritionnelle des repas, en lien avec la sécurité alimentaire des patients et du personnel de garde ; être regardant sur les certificats sanitaires exigés pour les approvisionnements des denrées sensibles comme la viande, le poisson… ; mettre sur pied une équipe de contrôle et de supervision de la prestation ; mettre à contribution l’Institut national d’hygiène ou la société agréée pour les contrôles bactériologiques sur les aliments…
Quant à la direction de l’hôpital, elle doit s’entourer de toutes les garanties pour le respect du règlement intérieur du centre hospitalier et de toutes autres mesures administratives émanant des responsables de l’hôpital, par le personnel employé par le titulaire du marché ; celui-ci est tenu de faire subir à son personnel un contrôle médical, conformément à la réglementation en vigueur ; le personnel doit avoir une tenue professionnelle réglementaire, appropriée et conforme aux conditions d’hygiène, de propreté et de sécurité ; maintenir dans un état de propreté irréprochable et de fonctionnement normal, l’ensemble du matériel mis à sa disposition et éviter d’en faire un usage abusif ; attacher du prix à l’autorisation des services compétents du ministère de l’Agriculture pour l’importation des produits congelés et au certificat de conformité à la consommation de la part des autorités sanitaires ; ne laisser servir que les aliments à durée de vie connue et valide.
Le ministre informe que pour un service de qualité et à coût moindre, le partenariat public-privé est autorisé pour la sous-traitance des services généraux et logistiques. « Il est temps de réaffirmer que l’alimentation est un déterminant majeur de la santé et la nutrition, et maintenant, vue comme un soin à part entière, et on doit y apporter toute l’attention nécessaire », a conclu Ait Taleb.