L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...
Neuf personnes sont jugées à partir d’aujourd’hui par la cour d’assises de Paris pour trafic de drogue à l’échelle internationale, estimé à plusieurs dizaines de tonnes en quelques mois seulement.
Le réseau « Furax », c’est des quantités industrielles de cannabis et plusieurs millions d’euros en liquide découverts lors du démantèlement de ce groupe opérant entre le Maroc, l’Espagne et la France.
Il a fallu une enquête de près de 2 ans, de février 2008 à février 2010, à la section de recherche d’Orléans, pour dénouer les rouages de ce système assez perfectionné et doté d’une comptabilité millimétrée.
Tout était contrôlé à partir d’une ferme située dans la région de Dreux, où la drogue était stockée avant d’être vendue. Le cannabis était acheminé de l’Espagne par des convois « go-fast ». Sur la période de l’enquête, 45 convois ont ainsi acheminé plus de 50 tonnes de drogue.
Pour déjouer les filatures, les trafiquants utilisaient plusieurs subterfuges. Ils employaient des téléphones différents avec des cartes SIM espagnoles et belges, avaient au moins deux plaques d’immatriculation pour chaque véhicule et utilisaient des codes alphanumériques pour les messages téléphones.
A la barre, Kamel Messaoudi et Bouchaib El Kacimi qui, selon les enquêteurs, étaient à la tête du réseau « Furax ». D’autres courent encore et se déplaceraient assez librement au Maroc.
Ces articles devraient vous intéresser :