Treize personnes ont été arrêtées par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), jeudi dernier. Soupçonnés d’être partisans de l’organisation terroriste « État islamique », les individus ont été arrêtés lors d’opérations menées dans...
Plusieurs islamistes marocains écroués vendredi pour appartenance à un "réseau terroriste", dont quelques cadres politiques réputés modérés, encourent la peine de mort, a-t-on appris vendredi de source judiciaire à Salé, près de Rabat.
Certains des 35 membres de ce réseau présumé dirigé par le Belgo-marocain Abdelkader Belliraj, sont poursuivis notamment en vertu des articles 201 et 218 du Code pénal qui punissent de peine de mort les "crimes d’atteinte à la sûreté de l’Etat" et "les actes de terrorisme entraînant la mort d’une ou de plusieurs personnes".
Pas d’exécution
Parmi les prévenus qui risquent cette peine, figurent trois des six islamistes réputés modérés poursuivis dans cette affaire, dont Mustapha Moâtassim, chef du parti Al Badil Al Hadari (Alternative civilisationnelle), dissous la semaine dernière.
Les tribunaux marocains continuent à prononcer des condamnations à la peine capitale, mais cette sentence n’a plus été exécutée depuis 1994, date de l’exécution d’un commissaire de police pour le viol de nombreuses femmes.
Accusations
Les 35 prévenus ont été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi par un juge d’instruction du tribunal antiterroriste de Salé qui les a placés en détention préventive. Selon les charges qui seront retenues par le tribunal, ils risquent des peines allant de deux ans de prison à la peine capitale.
Ils sont poursuivis pour neuf chefs d’accusation, dont "assassinats et tentatives d’assassinat avec des armes à feu, vols qualifiés, blanchiment d’argent, association de malfaiteurs pour mener des actes terroristes, et falsifications de documents officiels et d’identité".
Les 35 prévenus sont poursuivis en vertu du Code pénal marocain et de la Loi antiterroriste adoptée au lendemain des attentats du 16 mai 2003 Casablanca. Le "réseau Belliraj" démantelé la semaine dernière disposait d’un important arsenal constitué de nombreuses armes à feu, selon la police. Le chef présumé, Abdelkader Belliraj, détenteur des nationalités belge et marocaine, est soupçonné d’avoir commis six assassinats non élucidés à ce jour en Belgique de 1986 à 1989.
Source : 7sur7
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