
Au Maroc, les projets de développement liés à la Coupe du monde 2030 avancent à bon rythme. Parmi eux figure l’extension du réseau de train à grande vitesse qui impactera 59 % d’usagers.
La promotion de l’investissement français au Maroc dans le secteur de l’électronique a été au centre d’une réunion, tenue mercredi au siège de l’ambassade du Maroc à Paris, entre des représentants de la Direction des investissements extérieures, du ministère du Commerce, de l’Industrie et des Télécommunications et des investisseurs français.
Les participants à cette réunion, présidée par l’ambassadeur du Maroc en France, Hassan Abouyoub, ont évoqué l’évolution de l’industrie de l’électronique au Maroc, les opportunités d’investissement dans ce secteur et les avantages qu’offre la charte de l’investissement aux entreprises étrangères.
Abordant l’évolution de ce secteur, Jamal Eddine El Jamali, directeur de la production industrielle au ministère du Commerce, a indiqué que l’industrie de l’électronique et celle des composants en particulier, constituent désormais une clé de voûte de l’industrie marocaine, d’autant plus importante qu’elle s’implique à différents secteurs économiques. Bien que le Maroc s’intéresse depuis peu à ce créneau, dominé par la fabrication de composants électroniques sous forme de semi-conducteurs, le marché évolue à un rythme non négligeable, stimulé par les nombreuses incitations octroyées pour soutenir l’ascension de cette branche au vu des bénéfices générés, a-t-il expliqué.
Evoquant l’implantation au Maroc, ces dernières années, de plusieurs unités industrielles étrangères spécialisées dans le secteur, M. El Jamali a indiqué que l’évolution de la branche des composants électroniques atteste de l’ampleur qu’elle prend, que ce soit au niveau local ou international, comme en témoignent les performances générées.
De son côté, Arif Hassani de la Direction des investissements extérieurs a largement développé le volet relatif aux opportunités d’investissement dans ce secteur et les avantages qu’offre la charte de l’investissement.
Au-delà de la simplification des procédures administratives et des avantages fiscaux accordés, les pouvoirs publics marocains ont donné un signal d’encouragement fort en impliquant le Fonds Hassan II pour le développement économique et social dans plusieurs projets, a-t-il dit.
Parmi les avantages accordés aux entreprises opérant dans le secteur industriel, M. Hassani a cité la réduction de 17% du coût de l’énergie électrique, l’exonération du droit d’importation et de la TVA, et l’exonération partielle des dépenses d’acquisition des terrains, des dépenses d’infrastructure externe et des frais de formation professionnelle. Pour sa part, Jamal Mikou, directeur général de la zone franche d’exportation de Tanger, a rappelé les récentes réformes relatives au cadre juridique des entreprises et souligné les activités de cette zone en matière d’accueil et d’orientation des investisseurs dans toutes les démarches nécessaires à la réalisation de leurs projets.
Plusieurs témoignages des investisseurs français ont réaffirmé les opportunités énormes qu’offre le Maroc dans le domaine industriel, auxquelles s’ajoutent, selon eux, la qualification et le coût de la main- d’œuvre. "La vison des firmes internationales qui se sont implantées au Maroc s’est avérée juste, le pays leur ayant fourni la preuve de sa compétitivité en passant en quelques années du statut d’importateur à celui d’exportateur de composants électroniques grâce à la présence d’entreprise de renom", ont-ils souligné.
Outre le renforcement des réseaux d’infrastructures, l’accélération de l’administration électronique, la simplification des procédures et la mise à niveau de l’entreprise, d’autres atouts d’attractivité ont été évoqués par les intervenants, comme la qualité de vie, le savoir-faire des Marocains en terme d’accueil, la proximité culturelle et surtout l’assurance démocratique. Une rencontre similaire sera organisée ce jeudi à Paris et portera sur le secteur de l’aéronautique au Maroc.
MAP
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