Saâdeddine El Othmani
Selon le quotidien Assabah qui évoque une source proche du Parti de la Lampe, Slimane Amrani, Secrétaire général adjoint du PJD, n’avait pas révélé tous les sujets abordés lors de ladite réunion dans une déclaration publiée sur le site officiel du Parti.
En effet, à en croire ce média, “le débat politique a occupé une grande partie de la réunion. Les membres du Secrétariat général ont évoqué les défis sur lesquels a insisté le discours royal de la Fête du Trône et présenté des idées et des propositions qui abordent les conditions permettant d’accroître l’efficacité du travail gouvernemental". Et, Slimane Amrani a ajouté qu’ils n’ont pas abordé la question des fauteuils ministériels ni les noms des ministres qui restent dans l’Exécutif, ce qui, selon lui, à ce stade, était "une question prématurée”.
Au demeurant, le quotidien a obtenu l’information de sa source que le remaniement ministériel était au centre des débats et que les noms des ministres qui devraient quitter le Gouvernement ont été évoqués. Ainsi, plusieurs départs sont annoncés et pas des moindres.
C’est le cas, par exemple, de Lahcen Daoudi, Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement, Mohamed Yatim, Ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, Najib Boulif, Secrétaire d’Etat chargé du Transport, Khalid Samadi, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui sont sur la liste des ministres qui vont devoir céder leurs postes à de nouvelles personnalités. Mais, également, sont pressentis pour sortir du Gouvernement, Nezha El Ouafi, Secrétaire d’Etat chargée du Développement durable et Jamila El Moussali, Secrétaire d’Etat chargée de l’Artisanat et de l’économie sociale.
A en croire certaines sources proches des partis politiques, des pourparlers seront tenus entre le Chef du Gouvernement, El Othmani, et les partis de la majorité, dont le Rassemblement national des Indépendants (RNI), l’Union socialiste des Forces populaires (USFP), le Mouvement populaire (MP), l’Union constitutionnelle (UC) et le Parti du progrès et du Socialisme (PPS), dans la perspective de définir l’ossature du prochain Gouvernement.