Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.
La charte de la réforme de la justice au Maroc est fin prête. Le projet ambitieux présenté jeudi à Rabat par le ministre de la Justice Mustapha Ramid, est un véritable diagnostic du secteur de la justice au Maroc. La mise en œuvre de ce plan d’action nécessiterait plus de deux milliards de DH sur 7 ans.
L’un des principaux objectifs de cette charte visant à consolider l’indépendance du pouvoir judiciaire, est de moraliser le système de la justice, pour renforcer la protection des droits de l’Homme et des libertés, précise Ramid.
La modernisation de l’administration judiciaire figure aussi parmi les priorités de ce plan, visant à réformer un secteur gangréné par la corruption et les passe-droits.
200 millions de DH seront consacrés annuellement pour la "révision de la situation matérielle des magistrats. Le projet de tribunal numérique nécessiterait lui environ 270 millions de DH entre 2014 et 2020.
Le plus grand défis de cette charte qui se décline en "6 grands objectifs stratégiques, 36 sous-objectifs et 200 mécanismes de mise en œuvre", est en fait la moralisation du système judiciaire, dans un pays où le secteur de la justice est en tête des administrations marocaines les plus corrompues.
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