Mourad Fares, principal recruteur de djihadistes français, au tribunal
Le procès du Haut-Savoyard, Mourad Fares, 35 ans, se tient à partir de ce lundi 20 janvier 2020, devant la cour d’assises spéciale de Paris. Cet originaire du Maroc, est...
Un ex-recruteur djihadiste marocain, Mourad Farès, a été condamné, vendredi soir à Paris, à 22 ans de réclusion criminelle, pour avoir incité des dizaines de jeunes à partir en Syrie et pour y avoir dirigé un groupe de combattants francophones.
Cette condamnation du recruteur de 35 ans, a été assortie d’une période de sûreté des deux tiers par la Cour d’assises spéciale de Paris, conformément aux réquisitions de l’avocate générale.
Au tribunal, l’accusé s’était défendu d’être un recruteur de premier plan. Il avait cependant reconnu avoir pu "indirectement" inciter à des départs via ses vidéos de propagande et avoir "facilité" de nombreux passages en Syrie, pays qu’il a rejoint en juillet 2013, après un périple en voiture à travers l’Europe.
Selon 7sur 7.be, la représentante de l’accusation avait appelé à sanctionner son rôle "déterminant" dans l’embrigadement de nombreux jeunes, voire très jeunes, et fustigé chez l’accusé l’absence d’un "réel repenti".
Contre toute attente, le mis en cause, qui était resté impassible dans le box à l’énoncé du verdict, avait finalement exprimé ses "regrets", le vendredi, "pour la première fois" depuis son incarcération en France, en septembre 2014. Pour sa part, la magistrate a estimé que Mourad Farès avait une responsabilité plus importante que celle qu’il a accepté d’endosser.
Aller plus loin
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