Selon le journal Le Matin :
« le HCP précise que les procédures encadrant les opérations de statistiques et de recensements au Maroc et dans le monde interdisent formellement à toute instance, quelle qu’en soit l’autorité, de prendre connaissance de renseignements sur une personne faisant objet d’une étude statistique ».
En effet, les informations que récoltera le HCP peuvent se révéler assez délicates et pourraient servir notamment à l’accès aux adresses de prévenus à des fins judiciaires, probabilité que certains médias ont relayé.
Mais le HCP déclare qu’il est strictement soumis à la loi n° 001.71 du 16 juin 1971, relative au recensement général de la population et de l’habitat du Royaume. Selon cette loi :
« Les renseignements individuels figurant sur les questionnaires du Recensement et ayant trait à la vie personnelle et familiale, et d’une manière générale aux faits et aux comportements d’ordre privé, ne pourront faire l’objet d’aucune communication de la part des services qui en seront les dépositaires. Ces renseignements ne pourront de plus, en aucun cas, être utilisés à des fins de poursuites judiciaires, de contrôle fiscal ou de répression économique ».
Pour enlever tout doute, le HCP a expliqué ces méthodes de fonctionnement dans ce registre. Ainsi, toujours selon Le Matin :
« Le HCP a par ailleurs indiqué que les questionnaires statistiques sont traités par des statisticiens immédiatement après avoir été remplis par l’enquêteur en intégrant les données qui y figurent dans des tableaux statistiques selon les unités spatiales, sans avoir la possibilité de connaitre la source de ces informations ».
Notons lancement officiel de l’opération du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2014 a été effectuée le 29 avril.
Le dernier recensement de la population a été menée en 2004 et a dévoilé une population de 26 millions, un chiffre qui a augmenté à environ 30 millions.
Cette année, il ne sera pas uniquement question de démographie, mais le recensement impliquera plusieurs autres facettes, dont la structure familiale, l’analphabétisme, le mouvement de la population et le marché du travail.