Le blogueur Bassem Braiki a été agressé, dans la nuit du lundi 10 février à mardi, devant son domicile à Vénissieux. L’agresseur, le rappeur Sadek, en compagnie de sa bande, se dit prêt à subir les conséquences de son acte.
À l’origine de cette agression, une série d’échanges et de menaces via les réseaux sociaux. Dans des vidéos de l’agression, le rappeur Sadek se réjouit de l’acte qu’il a posé. Il a d’ailleurs posé avec les mains tachées du sang de Bassem.
Mardi, il est pris de remords."Pour dire vrai, je ne suis pas fier de moi. J’ai cédé, comme un imbécile, à la violence et à la haine. Parce qu’au bout d’un moment, je ne supportais plus les menaces avec des armes… […] J’envoie ce message à tous les petits frères qui m’écoutent : sachez que ce que j’ai fait, c’est de la grosse merde", écrit le rappeur sur Snapchat. Sadek dit être "totalement conscient qu’il va payer pour ça".
"Ne prenez pas ça en exemple, c’est de la merde. Le mieux, c’est de discuter, c’est de réussir à s’entendre, c’est de vivre ensemble", conseille l’agresseur. Il espère que cette "histoire de merde servira à tout le monde, en particulier à Bassem. "J’espère qu’il se remettra en question, qu’il réfléchira. Parce qu’au bout d’un moment, il y a des gens qui peuvent vriller", conclut l’interprète de La rue c’est paro.