L’Université de Lorraine en France serait-elle en train d’être gagnée par une montée de racisme ? C’est du moins ce que semble confirmer son directeur de la communication. David Diné qui s’expliquait samedi dernier à l’AFP, a dit avoir été alerté par « les réseaux sociaux sur le fait qu’un groupe privé Messenger (la messagerie de Facebook, NDLR) d’étudiants en sociologie à Metz était apparemment un déversoir de propos et de vidéos racistes se moquant des étudiants et d’enseignants noirs ».
Un acte fortement condamné
Cette affaire qui, selon M. Diné, a été révélée « à l’occasion d’une sortie, quand une jeune fille a pris des captures d’écran des conversations de ce groupe et les a postées sur les réseaux sociaux », a choqué plus d’un. Diop, un étudiant sénégalais en sociologie sur le campus et qui suit les mêmes cours que le groupe mis en cause, affirme que « les messages racistes auraient visé une dizaine d’étudiants noirs, dont moi-même ». Il sera soutenu dans sa position par le syndicat étudiant qui pour sa part a publié un communiqué appelant « la communauté universitaire à apporter des réponses fermes ».
La ministre de l’Enseignement supérieur n’est pas restée en marge de cette vague de condamnations. Pour Frédérique Vidal en effet, il faut une « Tolérance zéro face à ces comportements inacceptables sur nos campus comme ailleurs ». Dans un tweet, elle dit faire confiance aux responsables de l’Université qui appliqueront des sanctions aux auteurs.