Dans son livre "Rachida ne meurt jamais", Elisabeth Chavelet, rédactrice en chef de Paris Match, tente d’analyser "la méthode" Rachida Dati, ancienne Garde des Sceaux française, d’origine marocaine, qu’elle décrit comme une femme implacable, prête à tout pour arriver à ses fins.
"Elle a une méthode de petite frappe de banlieue dans sa manière de parler". En croisant Brice Hortefeux devant l’Elysée, elle lui lance : "Je vais te casser les tibias". Il lui est même arrivé de menacer un homme en lui disant : "Tu veux que je t’envoie mes frères ?", écrit Elisabeth Chavelet.
La journaliste semble fascinée par le personnage complexe de Rachida Dati, qu’elle n’hésite pas à décrire comme une tueuse. "Elle flingue, c’est une tueuse. Et c’est comme ça qu’elle y arrive".
"Elle est sympa, elle est marrante. Elle arrive comme ça à se faire des potes partout", rapporte Elisabeth Chavelet, selon laquelle Dati est "proche des gens" et se fait très facilement des amis.
"Pour la politique, c’est une star. Elle fait de l’audience .C’est pour ça qu’elle survit". "Rachida et Sarkozy se ressemblent : ils ne sont pas diplômés, ils détestent les fonctionnaires, les rentiers, ils adorent le bling-bling, le fric", poursuit la journaliste.
Même si Nicolas Sarkozy racontait que Rachida Dati était "sa plus grosse erreur de RH", la députée européenne d’origine marocaine "c’est un peu le diamant de la génération Sarkozy. C’est sa créature. C’est pour ça qu’il ne la lâchera jamais".