Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Le président français Nicolas Sarkozy qui s’exprimait mardi à l’Elysée devant une quinzaine de parlementaires de l’UMP, s’en est pris violemment à Rachida Dati. Selon Libération (France), le président français aurait déclaré qu’il fallait "régler le problème de cette folle de Dati".
Sarkozy n’avait jamais évoqué jusque là les ambitions politiques de l’ancienne garde des Sceaux d’origine marocaine, symbole de la diversité dans l’Hexagone au début du quinquennat.
Rachida Dati qui a dénoncé la semaine dernière les ambitions de François Fillon, investi par l’UMP pour les élections législatives de 2012 dans la deuxième circonscription de Paris, a estimé que la candidature du Premier ministre était "une faute triste".
Des responsables de l’UMP se sont prononcés pour l’exclusion de Rachida Dati des rangs du parti, mais Jean-François Copé, secrétaire général du mouvement, s’est contenté de regretter le "caractère excessif" de la députée européenne dans son combat contre Fillon. L’UMP chercherait à faire taire Dati en lui offrant "quelque chose", éventualité confirmée par Sarkozy devant les élus de son parti mardi.
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