Treize personnes ont été arrêtées par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), jeudi dernier. Soupçonnés d’être partisans de l’organisation terroriste « État islamique », les individus ont été arrêtés lors d’opérations menées dans...
Rachida Dati s’est offusquée ce mardi de la gestion qui est faite des personnes condamnées pour radicalisation et qui ont été libérées. Invitée sur Europe 1, l’ancienne ministre de la Justice souhaite que ces personnes restent sous surveillance pour un temps donné afin qu’elles ne retombent pas dans les travers de la radicalisation.
Certains des membres de Daech, condamnés pour terrorisme, sont de retour dans les rues françaises. Le Français Flavien Moreau, condamné pour terrorisme islamiste, a été libéré de prison depuis le lundi 13 février après sept ans d’incarcération. Une libération qui augmente la crainte des Français qui ne comprennent pas au nom de quel retournement de situation, cela a pu se produire.
" Cet exemple révèle une réalité qui ne date pas d’aujourd’hui. Vous croyez que les années précédentes, des personnes radicalisées et incarcérées pour ça n’ont pas été libérées ? Dans la nature, on a des personnes qui ont été libérées sans aucune mesure de surveillance. Quand vous avez purgé votre peine, on ne peut pas vous imposer des obligations", a réagi Rachida Dati, ce mardi sur Europe 1.
Pour elle, même si ces personnes retombent dans la surveillance des Fichés S, cela n’est pas suffisant. Il faudrait " élargir la rétention de sûreté pour les djihadistes, pour les personnes condamnées pour radicalisation, pour acte de terrorisme et également pour ceux qui reviennent de ces terrains de guerre ", a martelé l’ancienne garde des sceaux.
Flavien Moreau, dont la libération récente a fait sortir Rachida Dati de son silence, est un cas emblématique du djihadisme français. A 33 ans, il traîne derrière lui un long passé criminel. Converti à l’islam et radicalisé en prison après un parcours de délinquant de droit commun, il part en Syrie en 2012, avant d’être arrêté en 2013 et condamné en 2014 à sept ans de réclusion criminelle pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ".
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