Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Rachid Rafaa, Marocain poursuivi pour terrorisme au Maroc, ne sera pas extradé par la France vers son pays d’origine, a décidé définitivement mardi à Strasbourg, la Cour européenne des Droits de l’Homme.
L’homme risque d’être torturé au Maroc en cas d’extradition, estime la Cour européenne, qui s’est basée pour prononcer sa décision sur les rapports des Nations-Unies et des organisations de défense des Droits de l’Homme, faisant état d’actes de torture enregistrés dans les prisons marocaines.
La Cour européenne s’était déjà prononcée à ce sujet en faveur du ressortissant marocain en mai dernier, avant que la France, interpellée par le Maroc, ne fasse appel de cette décision.
L’homme poursuivi au Maroc pour ses présumés liens avec Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), prétend avoir été torturé pendant 20 jours dans une prison marocaine en 2009, avant qu’il ne puisse fuir en France.
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