Certains responsables chargés de la gestion des projets de l’initiative nationale pour le développement humain (INDH) sont accusés de clientélisme et de corruption. Plusieurs personnes accusent le chef de division d’une préfecture de la région Rabat-Salé-Kénitra, qui aurait l’habitude de confier les marchés aux mêmes entrepreneurs et bureaux d’études.
Cette mauvaise gestion étend ses tentacules dans plusieurs wilayas et préfectures. Les plaintes contre certains chefs de division de l’action sociale sont si fréquentes que l’inspection générale de l’administration territoriale a décidé d’opérer des contrôles dans ces foyers de corruption. La première descente sera certainement pour l’une des préfectures de la région Rabat-Salé-Kénitra où le chef de division de l’action sociale s’illustre tristement en matière de corruption, rapporte Assabah.
Les marchés sont confiés aux mêmes entrepreneurs qui ne sont en réalité que ses proches et les enfants des fonctionnaires de la préfecture. Pire encore, il confie la gestion des établissements de la protection sociale au niveau provincial à ses amis, même si ces derniers n’ont pas les compétences requises.
Les acteurs de la société civile appelle l’autorité de tutelle à aller au-delà de l’inspection des documents pour mettre hors d’état de nuire ces fraudeurs et tous ceux qui s’enrichissent au détriment des objectifs réels de l’INDH. Le wali Mohamed Dardouri, chargé de la coordination nationale de l’INDH, selon certains, doit revoir tout le système de gestion et de contrôle de ce projet national, afin de mettre fin à la mauvaise gestion, à la corruption galopante qui n’ont fait que trop durer, précise la même source.