On ne parle plus d’heures, de jours, de semaines ou de mois, mais d’années. Un patient souffrant de graves problèmes de santé vient d’être renvoyé par l’hôpital Ibn Sina, à Rabat, pour un nouveau rendez-vous en 2015. Alors que son état de santé est loin de le permettre et que ses finances ne permettent pas qu’il aille plutôt se soigner dans le privé.
Malgré les diverses contestations de la famille, avec pour incontestables arguments l’urgence du cas du patient, l’hôpital n’est pas revenu sur sa décision. En d’autres termes, puisque le cas est urgent, le patient peut aller se faire soigner ailleurs… ou mourir.
Selon Alyaoum24, l’épouse du patient a bien prouvé l’urgence du cas, ainsi que l’état critique du patient. On doit lui amputer le pied en raison de blessures et d’une gangrène très grave. Et pour que cela se fasse, il est nécessaire qu’il fasse des analyses à l’hôpital. Mais c’était toujours un niet catégorique.
Tout retard provoquerait irrémédiablement une aggravation très importante de la santé du malade… Et pourtant, l’hôpital semble le rediriger tacitement vers des laboratoires et des cliniques privés. Sauf que, selon la famille, il ne dispose pas de moyens financiers pour se le permettre.
Devra-t-il attendre 2015 ? Ou peut-être aller à un hôpital ailleurs pour tenter sa chance ? Dans l’état où il est…