Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Alexandre Bissonnette à sa sortie du tribunal
Condamné le mois dernier à la perpétuité pour l’attaque terroriste qui a visé la mosquée de Québec, Alexandre Bissonnette vient d’annoncer via son avocat son intention de faire appel de la décision du juge.
L’homme avait, le 29 janvier 2017, ouvert le feu sur les fidèles du Centre culturel islamique de Québec qui se trouvaient près du lieu de culte juste après la prière. Il fera six morts, dont le Marocain Azzedine Soufiane, ainsi que 5 blessés graves.
Pour les avocats du tueur, cités par les médias locaux dont La presse Canadienne, « le juge de première instance a imposé une peine illégale, manifestement déraisonnable et non indiquée en ordonnant à l’appelant de purger un minimum de 40 années d’emprisonnement avant d’être éligible à une libération conditionnelle dans le cadre de son emprisonnement à perpétuité ».
Bissonnette compte faire appel de cette décision pour contraindre la justice à prononcer la prison à vie avec une possibilité de sortir de prison après 25 ans de détention. En d’autres termes, que la peine obligatoire soit réduite d’une quinzaine d’années.
Lors du prononcé du verdict, la juge de la Cour supérieure avait désigné cet acte comme étant « une haine viscérale des immigrants musulmans », avant d’ajouter : « la date du 29 janvier 2017 demeurera à jamais inscrite en lettres de sang dans l’histoire de cette ville, de cette province, de ce pays ».
« Quand l’incarcération dépasse l’espérance de vie, les objectifs perdent leur pertinence », avait soutenu le magistrat pour mettre en évidence la gravité de ces gestes et dissuader la perpétration de tels crimes.
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