Le transfert s’est effectué via les postes de Maghnia (« Akid Lotfi », « Zouj Bghal »), précise l’AMSV, qui précise que ce groupe fait partie d’une centaine de cas que l’association avait signalés à des instances internationales, dont le Conseil de l’Europe.
L’AMSV affirme aussi que 480 Marocains resteraient détenus en Algérie et que six corps de défunts s’y trouveraient en morgue. Cette ouverture de frontière pour le transfert est une mesure exceptionnelle, une précédente ayant eu lieu le 17 avril dernier.
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Selon l’association, le profil majoritaire des détenus est celui de travailleurs manuels (plâtre, zellige). Les condamnations pour immigration clandestine s’accompagneraient parfois d’accusations de traite humaine ou de blanchiment d’argent.
Des libérations similaires avaient déjà eu lieu en novembre 2024 (groupes de 16 et 27 personnes, migrants et ouvriers du bâtiment), transférées près d’Oujda. L’AMSV avait alors fait état de peines supérieures à trois ans et demi, parfois suivies d’un an de détention administrative.