Un important gisement de cuivre vient d’être découvert par la société minière marocaine Red Rock Mining, spécialisée dans la recherche et l’exploitation de gisements de cuivre et soutenue par des investissements étrangers.
Le gouvernement espagnol vient de donner son aval pour un projet de prospections pétrolières au large des îles Canaries. C’est un projet dont se chargera la compagnie Repsol. Les écologistes espagnols et les élus locaux sont très furieux et la réaction du Maroc ne tardera, vraisemblablement, pas.
Selon les organisations Greenpeace, WWF, Amigos de la Tierra, Ecologistas en Accion et SEO/Birdlife :
« Il s’agit d’un acte injustifiable, qui pose un grave risque aussi bien à l’environnement qu’à la principale activité économique des îles, le tourisme ».
Le gouvernement, lui, déclare que le processus d’évaluation s’est basé sur de rigoureuses connaissances scientifiques afin de garantir la protection maximale de l’environnement. Repsol pour sa part affirme que puisque le gouvernement a déjà pris la décision, alors l’environnement ne craint rien.
Par contre les écologistes espagnols, devant cette argumentation, choisissent bien leur mot dans un communiqué : « une absurdité sans précédent ».
Ces prospections seront effectuées à une distance qui avoisine 60 Km de la côte des Canaries. Il sera question de prélèvement de roche ou de fluides pour détecter une présence éventuelle d’or noir ou de gaz.
Au niveau marocain, il faut souligner que cette décision espagnole peut ne pas plaire. Si la délimitation des frontières maritimes peut ne pas créer de mésentente, la situation change totalement quand le mot « pétrole » et ses dérivés sont annoncés. Selon Leblogfinance.com :
« A l’été 2013, la Commission européenne s’est déclarée incompétente pour trancher un éventuel litige entre le Maroc et l’Espagne concernant la prospection pétrolière dans la zone maritime qui sépare les Iles Canaries du Maroc ».
Notons que l’UE ne peut affirmer ce genre de chose qu’en cas d’existence de quiproquo juridique réel.
Les deux parties devraient alors, selon Günther Oettinger, commissaire européen à l’Energie, se consulter mutuellement afin de conclure un accord par « des moyens pacifiques en suivant les principes de la charte des Nations unies, les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et la Convention onusienne relative au droit de la mer ».
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