Tué dans l’exercice de ses fonctions, la promotion à titre posthume reçue par le policier intervient en application des dispositions de l’article 8 du Décret relatif à la Direction Générale de la Sûreté Nationale. La victime a été promue au grade d’excellent policier avec effet post-mortem, pour le professionnalisme et la bravoure dont il a fait preuve lors de cette intervention, alors qu’il était en vacances.
À lire : Inezgane : un policier meurt en voulant régler une querelle de voisinage
En plus de cette distinction, le directeur de la DGSN a instruit les services centraux en charge de la gestion des ressources humaines de la police, afin que les dispositions soient prises pour permettre aux parents du défunt de bénéficier de la pension, habituellement versée aux ayants droits dans de pareilles circonstances. Mamoun Fakir est décédé en voulant faire respecter la loi et en voulant assurer la sécurité des citoyens.
À lire : Abdellatif Hammouchi récompense un policier décédé
Mamoun Fakir, selon ses collègues, était le seul soutien financier pour sa famille. Ils espèrent que diligence sera faite pour permettre à ses parents de pouvoir rapidement bénéficier de sa pension.
À lire : Voici pourquoi une promotion exceptionnelle a été accordée à un policier
Rappelons que les deux individus impliqués dans le meurtre du policier ont été déférés vendredi, devant le parquet compétent près la Cour d’appel d’Agadir. Il s’agit du principal accusé auteur du coup de couteau porté au niveau du cou de la victime, arrêté le même jour, et du second complice qui était en cavale.