
L’Office des changes a découvert que des influenceurs et créateurs de contenu sur Internet ont des propriétés non déclarées à l’étranger et violent les textes régissant le change.
« Il n’y a pas de crise de logement », a déclaré haut et fort Youssef Iben Mansour, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), lors d’un point de presse tenu mercredi 4 juin à Casablanca. La profession semble unanime là-dessus. Tout se vend et tout s’achète, alors pourquoi s’alarmer et parler de crise ? La réponse est toute simple : le déficit est bien réel et les Marocains ont de plus en plus de mal à se loger.
Les besoins augmentent sans cesse. Ils sont estimés à 90.000 logements, ce qui équivaut à une assiette foncière de l’ordre de 3.500 ha. Les prix ont flambé et le budget est demeuré le même pour les ménages. Même si la production des logements sociaux est passée de 45.000 à 121.000 unités entre 2002 et 2007, la demande dépasse l’offre.
Pour faire face au déficit en matière de logement, le ministère a établi une série de mesures visant à freiner la spéculation. Des 12 points qui visent à réguler ce marché, certains n’ont pas trouvé d’écho auprès de la profession.
C’est le cas pour la mise en application de l’impôt sur terrain non bâti. Par ailleurs, le secteur est confronté à une hausse du prix des matériaux de construction (ciment, bois, acier, etc.). Aussi est-il juste de se demander si ces mesures tiendront le coup face à cette donne.
Quoi qu’il en soit, si le secteur se porte bien, l’image des promoteurs immobiliers est plutôt écornée. Aussi veulent-ils renverser la tendance. C’est dans ce souci qu’une charte de déontologie a été adoptée par la FNPI et qu’un dialogue avec l’administration fiscale a été ouvert. « Les promoteurs immobiliers peuvent souscrire des déclarations rectificatives ». Selon la Fédération, quelque 200 professionnels auraient effectué la démarche.
Source : L’Économiste - Amira Khalfallah
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