
Abdelkader Amara n’est plus membre du parti de la justice et du développement (PJD). Lundi, l’ancien ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a annoncé sa démission du parti islamiste après une réflexion sur ce que...
"Si le plan d’autonomie devait être appliqué au Maroc, c’est aux provinces sud du Royaume et dans la région du Rif qu’il faudra l’appliquer" a estimé dimanche Saâdeddine El Othmani, président du conseil national du Parti Justice et Développement (PJD), lors d’une réunion de la section locale de Nador.
"La république du Rif guidée par feu Mohamed Abdelkrim El Khatabi, a fait ses preuves au début du siècle dernier, en donnant au monde une leçon dans l’art des guerres de libération, dont l’impact a même atteint la Chine", a expliqué Saâdeddine El Othmani lors de son intervention.
L’ancien patron du PJD affirme même que cette République était en quelque sorte un "modèle de plan d’autonomie destiné à gérer les affaires locales de la région, en fonction des aspirations de ses habitants voulant combattre l’invasion espagnole dans les montagnes du Rif".
El Othmani a ensuite expliqué que depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui, il y a eu une volonté certaine d’entraver le développement de la région du Rif, à travers le détournement des capitaux vers le "Maroc utile".
Le politicien, qui se prononce pour la première fois à propos d’un projet d’autonomie au Rif, a tenu à préciser au Soir échos que ses propos n’engageaient en rien le PJD.
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