Comme le rappelle le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF), la plainte avait été classée le 5 février dernier, mais le professeur, qui a reconnu avoir insulté l’enfant de « Sale djihadiste », a été convoqué au Tribunal de Grande Instance de Nanterre le 06 octobre.
Dans un jugement rendu le 5 novembre, le tribunal a déclaré coupable le professeur pour avoir prononcé « sale djihadiste » à l’encontre de Yazid et le condamne à payer un euro symbolique de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.
« Cette formule « espèce de djihadiste » , exprimée dans le cadre d’un cours, au lendemain d’évènements graves évoqués lors de l’audience par les parties, par un professeur, adulte référant qui détient l’autorité et doit la faire respecter, constitue manifestement une injure au sens des dispositions de l’art 29 al2 de la loi du 29/07/1881.
L’insulte ayant été prononcée, au regard du contexte et du nom de l’élève en raison de son appartenance vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, son caractère discriminatoire sera retenu. »