Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Un procureur a requis pour 21 islamistes soupçonnés de liens avec Al Qaïda, dont deux Belges d’origine marocaine, des "peines correspondant aux charges retenues contre eux" et pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.
Le procureur n’a pas précisé les peines qu’il a réclamées, mais les prévenus encourent des peines allant de 10 à 20 ans de prison, selon l’article 218 du code pénal. Celui-ci punit les crimes terroristes, dont "la constitution d’une bande criminelle pour perpétrer des actes terroristes". Il s’agit de la plus grave des charges retenues contre ces 21 islamistes.
Ce procès en première instance ne devait reprendre que le 28 septembre, mais la cour a décidé de l’avancer. L’un des 22 prévenus qui avaient comparu le 13 juillet devant le tribunal antiterroriste de Salé, a bénéficié d’un non lieu avant la reprise du procès.
Deux Belges d’origine marocaine, Mohamed Reha et son oncle Mohamed Zemmouri, font partie des 21 islamistes poursuivis pour "constitution de bande criminelle dans le but de commettre des actes terroristes" et pour "collecte et gestion de fonds" dans le but de financer des actes terroristes.
Le procureur a affirmé mercredi qu’"il existe des liens entre les prévenus et Al Qaïda". Les prévenus ont été arrêtés en novembre 2005 dans différentes villes du royaume. La police a affirmé avoir démantelé leur cellule en cours de constitution.
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