10 à 15 ans de prison ferme pour trois mineurs terroristes

11 mars 2008 - 11h02 - Maroc - Ecrit par : L.A

Trois mineurs marocains ont écopé lundi de peines de prison allant de 10 ans à 15 ans pour avoir trempé dans des attentats terroristes à Casablanca en 2007. Lors d’une audience à huis clos, la cour d’appel de Salé a condamné un mineur à 15 ans de réclusion et deux autres à 10 ans pour avoir constitué une bande criminelle dans le but de préparer et commettre des actes terroristes sur le territoire marocain.

Les trois mis en cause étaient poursuivis également pour participation à la fabrication d’explosifs et collecte de fonds pour financer des actes terroristes.

Le 11 mars 2007, le kamikaze Abdelfattah Raydi, s’était donné la mort, en actionnant la ceinture d’explosifs dans un cybercafé situé à la périphérie de Casablanca faisant trois blessés alors que son complice avait été arrêté par la police.

Le même scénario s’est répété le 10 avril 2007 lorsqu’un frère du premier kamikaze s’était donné lui aussi la mort après la déflagration d’une ceinture d’explosifs dissimulée sous ses vêtements dans un quartier populaire de la métropole entraînant la mort d’un officier de police.

Selon le parquet marocain, le groupe planifiait des attentats prenant pour cible le port de Casablanca et des postes de police de la ville.

Source : APA

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Terrorisme - Droits et Justice - Procès - Attentats de Casablanca - Prison

Ces articles devraient vous intéresser :

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Coup de filet au Maroc contre une cellule terroriste planifiant des attaques

Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...