
L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.
La justice française a ordonné mardi la libération immédiate d’un Marocain qui a passé 18 mois en détention, dont un an en Espagne, après avoir été pris à tort pour un homme condamné à 30 ans de réclusion pour meurtre, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat.
El Mostafa Berrfai, qui travaillait comme soudeur en Espagne, a été arrêté à Alicante (Espagne) le 11 novembre 2002, en vertu d’un mandat d’arrêt international. Ce mandat avait été établi contre un Algérien ayant un nom proche du sien, Mohamed Berrafai, condamné en 1998 à 30 ans de prison par contumace par la cour d’assises des Pyrénées-Orientales (sud-ouest), pour un meurtre commis onze ans plus tôt à Perpignan, selon le journal régional Le Midi Libre, qui a révélé l’affaire.
Malgré la présentation de ses pièces d’identité, démontrant que son nom n’était pas celui inscrit sur le mandat d’arrêt international, les policiers espagnols décident de le placer en détention avant de prévenir les autorités françaises, a expliqué son avocat, Me Jean-Robert Phung.
"Les policiers espagnols relèvent bien qu’il y a un problème d’identité", ajoute l’avocat. Mais El Mostafa Berrfai passe un an en prison en Espagne, "clamant son innocence dans le vide", avant d’accepter d’être extradé, "pour pouvoir s’expliquer avec les autorités françaises", selon Me Phung.
Extradé le 17 décembre 2003, M. Berrfai, malgré toutes ses tentatives d’explication face à la justice française, a été transféré à la maison d’arrêt de Perpignan. Fin avril, Me Phung a saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier, qui a ordonné mardi sa libération. "Un doute sérieux existe sur le point de savoir si la personne détenue est la même que celle qui a été condamnée", estime la chambre de l’instruction dans son arrêt, cité par le Midi-Libre.
"Je n’en resterai pas là, nous allons attaquer l’Etat français pour fautes graves et répétées", a précisé Me Phung.
AFP
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