Le ministre a même affirmé que son département a adressé une circulaire aux autorités concernées à travers le pays, autorisant l’inscription des prénoms berbères.
Laenser a également expliqué au quotidien Al Haraka, organe de son parti, le Mouvement Populaire, que les interdictions de prénoms amazighs par certains consulats du Maroc en Europe, étaient des "exceptions".
Ces prénoms auraient été interdits parce qu’incompréhensibles, étranges ou ont une signification pouvant nuire aux enfants qui les portent, d’après le ministre, ajoutant : "franchement, moi-même en tant qu’Amazigh, je ne comprends pas la signification de certains prénoms".
Le ministère de l’Intérieur travaillerait selon lui, à une nouvelle circulaire intimant aux services concernés de ne pas interdire les prénoms amazighs, s’ils sont compréhensibles.
Une source bien informée contactée par Bladi.net, affirme pourtant que les bureaux d’Etat civil doivent impérativement consulter "Al Kachaf", une base de données des prénoms autorisés par le ministère de l’Intérieur, avant d’inscrire le prénom d’un enfant.
• Voir les prénoms féminins autorisés au Maroc
• Voir les prénoms masculins autorisés au Maroc