Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
Human Right Watch a adressé un courrier aux autorités marocaines à propos de la liste des prénoms interdits et plus particulièrement des prénoms amazighs. Dans ce message, l’ONG félicite les avancées tout en appelant le Maroc à lever toutes les restrictions sur le choix des prénoms.
La liste des prénoms interdits, instaurée par Driss Basri au temps de Hassan II, interdit tout prénom à caractère "non marocain" afin de "préserver identité marocaine, authenticité et traditions".
L’intervention en 2007 des Nations Unies, qui qualifiaient cette liste de discriminatoire envers les populations amazighes, avait été suivie en avril 2010 d’une circulaire du ministère de l’Intérieur. Dans celle-ci, le ministère indique que certains prénoms amazighs ont indiscutablement un "caractère marocain" et invite les fonctionnaires de l’état civil "à faire preuve de souplesse" et "à procéder à des recherches avant de refuser un prénom".
Pourtant les bureaux de l’état civil marocain continuent à refuser de nombreux prénoms. HRW, qui salue cette circulaire, demande aujourd’hui au Maroc de se conformer à la législation internationale en accordant aux parents le droit de choisir le prénom de leur enfant.
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