HRW a envoyé un courrier au ministère de l’Intérieur dans ce sens. Dans ce courrier, l’organisation reprend 5 cas où des prénoms amazighs ont été refusés. "C’est seulement après de longues démarches administratives que ces familles ont pu donné les prénoms de leur choix à leurs enfants."
Selon la loi marocaine, les prénoms ne doivent pas avoir une "consonance non-marocaine" ou "aller à l’encontre des bonnes mœurs". Au Maroc, l’Amazigh n’étant pas considéré comme langue officielle, ces prénoms sont majoritairement refusés.
La liste de prénoms autorisés, établie en 1996 par Driss Basri, avait officiellement été annulée en 2002. En mai 2008, le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, avait également affirmé devant la Chambre des Représentants « qu’il n’existe aucune liste limitative pour la liberté des citoyens en la matière ». Pourtant, la liste est toujours présente sur le site internet du ministère marocain des Affaires étrangères.