
Chaque Ramadan, la question du jeûne pendant les menstrues revient hanter les femmes musulmanes. La réponse n’est jamais claire, noyée dans un tabou tenace.
Abandonnée il y a quelques années par le droite, la proposition d’interdiction de prêche en arabe dans les mosquées en France a refait surface cette semaine par une figure du parti socialiste, Julien Dray.
Invité sur RTL, le conseiller régional d’Ile de France a demandé à ce que les prêches soient prononcés en français.
« Que les prières soient faites en arabe ça peut se comprendre, mais que les prêches soient en français c’est important (…) Dans la religion juive, les prêches sont en français et les prières sont en hébreux. Les prêches, c’est là où il y a le message qui est délivré, il faut que ce soit fait en français », a plaidé le co-fondateur de SOS Racisme.
La même proposition avait été formulée au lendemain des attentats par les radicaux de gauche. Jean-Michel Baylet avait réclamé que tous les « cultes se déroulant en France le soient en langue française ». Même son de cloche de la part du maire de Bordeaux, Alain Juppé, qui a réclamé la semaine dernière des prêches en français.
Bien avant que la gauche ne s’empare de cette idée, la droite avait demandé des prêches en français en 2011, mais le ministre de l’Intérieur de l’époque, Claude Guéant, avait expliqué que la mesure serait inconstitutionnelle. « « Il est constitutionnellement impossible d’interdire le prêche en arabe. On n’interdit pas les messes en portugais ou l’hébreu dans les synagogues », avait-il déclaré à l’époque.
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