La Direction générale de la météorologie (DGM) s’explique sur un phénomène naturel rarissime qui touche les régions désertiques et sahariennes du Maroc.
Les habitants du poumon économique du royaume chérifien ne respirent plus. Les Casablancais sont soumis à des niveaux de pollution jamais atteints. 20 % des Marocains qui souffrent de maladies respiratoires vivent à Casablanca.
Asthme, rhinite, cancer du poumon, allergies, troubles respiratoires… C’est le lot des Casablancais en raison de la pollution qui atteint des proportions alarmantes dans la ville.
Selon Professeur Zoubida Bouayad, pneumologue et présidente de l’association SOS tuberculose et maladies respiratoires, les Casablancais sont les plus exposés aux maladies respiratoires à cause de l’altération de l’air. Cette ville contient 20% des Marocains atteints de ces maladies, 52,7% des cas de rhinite allergique et 16% des asthmatiques.
Plusieurs études ont d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme quant à la mauvaise qualité de l’air dans la métropole économique et ses environs, dont celle relative à la qualité de l’air, élaboré par la Direction de la météorologie nationale (DMN) en 2005.
Selon la préfecture de la grande Casablanca, Le parc automobile casablancais compte près de 600.000 unités, soit plus de 36 % du parc national, dont 80% marchent au diesel de mauvaise qualité. La métropole concentre aussi, près de 50% de l’industrie marocaine. Résultat : la pollution courante dans la ville atteint parfois les 100 microgrammes /m3 (selon la DMN), tandis que les normes européennes acceptent 40 μg/m3 au maximum.
Face à cette situation, la préfecture de Casablanca a pris une série de mesures dont l’encouragement du transport en commun écologique (tramway, trains régionaux, RER …) ; la production d’hydrocarbures de meilleure qualité à l’horizon 2009 (gasoil 50 ppm au lieu de 10 000 ppm), ainsi que l’élaboration de convention de partenariat avec les unités industrielles sources de pollution et la sensibilisation des citoyens en matière de protection de l’environnement.
Source : France 24 - Mounia Belafia
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