
La « Coronaphobia » rend-elle les Marocains racistes ?
Les Asiatiques résidant au Maroc traversent une situation difficile au Maroc, en raison du sobriquet de "Coronavirus" qui leur est attribué par certains citoyens marocains.
Des policiers de Rouen ont été démis de leurs fonctions. Il leur est reproché le "manquement au devoir d’exemplarité par un comportement indigne des fonctions".
L’histoire remonte en décembre 2019, lorsqu’un jeune policier noir a déposé une plainte contre ses collègues pour avoir découvert qu’il faisait l’objet des propos racistes échangés en privé sur WhatsApp, rapporte l’AFP.
Plus de 6 mois après la plainte déposée par le policier, transféré depuis à l’unité d’assistance administrative et judiciaire, des médias ont largement relayé l’affaire entraînant la réaction du patron de la DGPN. "Je veillerais à ce que toutes les conséquences administratives soient tirées de ces actes qui n’ont évidemment pas leur place dans la police nationale et appellent les réponses les plus sévères", avait-il promis en juin dernier. De l’avis du directeur général, la police en France n’est pas raciste. "Elle souffre de ces comportements qui ne correspondent en rien aux valeurs républicaines qu’elle défend", avait-il précisé.
Plus de trois mois après cette promesse, un conseil de discipline a été organisé le 11 septembre dernier. Il a été décidé à l’unanimité de révoquer trois gardiens de la paix. Selon la Direction générale de la police nationale (DGPN), un autre élève gardien de la paix a été également exclu. Le même sort a été réservé à un adjoint de sécurité (ADS), dont le contrat a été résilié.
Par ailleurs, une enquête préliminaire a été également ouverte et l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) saisie "du chef de diverses infractions, notamment diffamation non publique aggravée et provocation non publique à la discrimination", précise la même source.
Aller plus loin
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