Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
C’est ce lundi que s’est ouvert devant la Chambre criminelle de première instance chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Rabat, le procès de 26 accusés, dont d’anciens policiers, poursuivis pour corruption et trafic de drogue.
D’après la Map, les mis en cause, dont d’anciens responsables sécuritaires, une policière, un douanier, un fonctionnaire et un cheikh urbain, sont poursuivis pour différents motifs, incluant « corruption et réception de pots-de-vin, recel d’un malfaiteur recherché, complicité dans le transport et l’exportation de drogue et divulgation du secret professionnel ».
Ils avaient tous été placés en détention le 20 juillet dernier sur ordre du juge d’instruction après avoir tous été auditionnés dans le cadre de l’interrogatoire préliminaire.
Selon la même source, il a été décidé de reporter cette affaire à une date ultérieure « suite à une requête de la défense sollicitant s’informer sur un autre dossier impliquant 19 personnes, que le parquet a demandé de joindre au précédent dossier. ».
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