L’intention de ceux qui publient ces images et vidéos est de faire croire que ce sont celles de victimes présumées du nouveau coronavirus, afin de semer encore plus de psychose au sein de la population.
Dans le souci d’informer l’opinion publique, et pour dissiper les craintes et appréhensions pouvant résulter de la publication de ces vidéos et images, la DGSN indique, dans un communiqué, que les analyses techniques et les recherches de terrain ont clairement démontré que "la personne inconsciente sur la voie publique, près d’un épicier, a été victime d’une crise d’épilepsie survenue le 16 mars à Tétouan, tandis que la femme inconsciente, près d’une station d’essence, a souffert d’une crise d’asthme et a reçu les premiers soins nécessaires à l’hôpital de la même ville". Plusieurs autres images et vidéos ont circulé et ne sont en réalité que des cas isolés, qui n’ont rien à voir avec la contamination au coronavirus.
LA DGSN souligne que les services de la protection civile et les services médicaux spécialisés ont confirmé qu’aucune "intervention médicale n’a été enregistrée sur place pour secourir des personnes atteintes d’une quelconque maladie".
Au regard du préjudice causé par ces images, des enquêtes préliminaires ont été ouvertes, "afin d’identifier et d’arrêter tous ceux dont la responsabilité est avérée dans la fabrication de vidéos mensongères feignant la contamination au coronavirus, ou de diffusion et de partage des vidéos fabriquées pour compromettre la sécurité de la population".