Les actions de solidarité que mène actuellement le PJD sur le terrain sont mal vues par certains analystes et partis politiques. Le parti islamiste est accusé de distribuer exclusivement des dons en nature et en numéraire à ses partisans. "Le Parti de la justice et du développement essaie, grâce à ces pratiques, d’exploiter la pandémie à des fins électorales", a déclaré le professeur de science politique, Rashid Lazrag.
Des partis politiques ont également accusé le Mouvement unité et réforme (MUR), aile idéologique du PJD, d’exploiter un processus de solidarité nationale à des fins politiques. D’ailleurs, The Arab Weekly fait savoir que des membres de cette branche du parti, accusés d’avoir fait ce genre de distribution, avaient été arrêtés dans le Nord et le Sud-est du Maroc.
De son côté, le PJD réfute toutes ces accusations. Le parti s’est fendu d’un communiqué pour qualifier les critiques contre ses membres de rien de plus qu’une campagne ciblée. Cette ligne de défense semble ne pas convaincre Rashid Lazrag. Pour lui, c’est le même argument que le PJD a l’habitude d’avancer chaque fois qu’il se trouve dans une position inconfortable.