Au début, le président de commune (commune de Haddada) voulait faire tomber deux élus pour chantage. Ces derniers le faisaient chanter au sujet de textes dont il cherchait l’adoption au sein du conseil communal sans pour autant disposer de la majorité. Il les a donc piégés. Et où ? Dans un bar.
Ils ont été arrêtés en flagrant délit, en train de recevoir, dans un bar de Kénitra, un pot-de-vin de la part du président de commune PJDiste. C’était il y a quelques mois. Mais ces derniers n’en sont pas restés là et ont eux-mêmes esté contre le président de la commune affirmant qu’il leur avait proposé 60.000 dirhams pour faire adopter des textes de loi.
Selon Al Akhbar, cette plainte a été validée et l’enquête a dévoilé que le président de commune du PJD proposait en effet des sommes d’argent en contrepartie de soutien et de vote pour l’adoption de textes. Il y aurait même des enregistrements l’incriminant. Soulignons que le président de commune a tout nié en bloc mais que le tribunal l’a condamné malgré tout à quatre mois de prison ferme et à une amende de 6.000 dirhams pour corruption.