Le cabinet d’avocats a fait savoir dans un communiqué qu’il a reçu mandat du Maroc pour engager des actions en justice devant les tribunaux espagnols pour la « publication répétée sur le territoire espagnol d’allégations d’espionnage fausses, malveillantes et préjudiciables contre le Royaume du Maroc et certains de ses citoyens et fonctionnaires ».
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Les conseils du Maroc ont assuré que le royaume « n’a jamais acquis ou utilisé » le logiciel espion Pegasus de la société israélienne NSO et que « ceux qui ont affirmé le contraire devront en répondre devant les tribunaux de justice ».
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Le parquet marocain a annoncé le 22 juillet l’ouverture d’une enquête sur les « fausses » accusations d’espionnage du président français Emmanuel Macron portées contre le royaume afin de « situer les responsabilités et de tirer les conséquences juridiques qui en découlent ». De son côté, le gouvernement marocain a demandé à Amnesty International et au réseau de médias Forbidden Stories qui ont publié l’enquête sur l’utilisation de Pegasus, d’apporter les « preuves tangibles » de leurs accusations contre le Maroc.
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Selon l’enquête publiée par le Washington Post et bien d’autres médias du réseau, plus de 50 000 téléphones dans le monde, appartenant à des personnalités politiques, des journalistes, des militants et des hommes d’affaires, auraient été victimes d’espionnage avec le logiciel Pegasus de la société israélienne NSO qui a par ailleurs nié en bloc ces allégations.