Onze Marocains sont actuellement recherchés par l’organisation de la police internationale : Interpol. Ces individus, sous le coup de mandats internationaux, sont accusés de crimes et délits graves.
Patrick Ramaël, le juge en charge de l’affaire Ben Barka, a refusé de donner plus de précisions à Interpol à propos des quatre mandats d’arrêt émis le 18 septembre à l’encontre de quatre Marocains.
Le juge "estime inutile et hypocrite de fournir de plus amples éléments afin de permettre d’apprécier s’il s’agit d’une affaire mettant en cause des responsabilités étatiques". Pour lui Interpol "revendique le blocage des diffusions sollicitées selon des procédures qui tiennent compte des intérêts politiques et diplomatiques".
Ces mandats, mis en suspend seulement 24 heures après leur émission, visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des Études et de la Documentation (DGED, renseignements militaires), Abdelhak Achaachi, membre des services secrets marocains et Miloud Tounsi présent lors de l’enlèvement.
Mehdi Ben Barka, opposant au régime marocain dans les années 60, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris. Enlevé devant la brasserie Lipp, le corps de Ben Barka n’a jamais été retrouvé.
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