Le plan d’expansion ferroviaire séduit les investisseurs qui sont prêts à financer les projets marocains. En témoigne la réussite par l’Office national des Chemins de fer (ONCF) d’une levée de fonds.
Les parlementaires marocains tiennent à leurs avantages et en veulent toujours plus. Aujourd’hui, ils demandent à bénéficier de la carte de gratuité pour voyager à bord du Train à Grande vitesse, Al Boraq.
En peu de temps, leurs requêtes ont reçu l’assentiment d’El Malki et de Benchemass, leurs présidents respectifs et, également, de Rabie Khlie, Directeur de l’Office national des Chemins de fer (ONCF), rapporte le360.ma.
La requête a été d’abord approuvée par le Bureau de la Chambre des Représentants. Suivra l’approbation de la Chambre des Conseillers. De son côté, le Directeur de l’ONCF a décidé de confectionner, pour les parlementaires, des cartes devant leur permettre de voyager gratuitement dans le train, Al Boraq.
Tout porte à croire que les parlementaires défendent au mieux leurs intérêts, au détriment de celui du peuple. Leur absentéisme au Parlement, même quand il s’agit des questions d’intérêt majeur, crie plus que leurs arguments.
Et, pourtant, ils sont rémunérés aux frais du prince. Un émolument de 32.800 dirhams est versé à tout parlementaire marocain. Mieux, cet intéressement est majoré de 7.000 dirhams, s’il occupe une responsabilité au sein des deux Chambres. Aussi dispose-t-il d’une carte de gratuité de train (1ère classe), d’une indemnité de carburant de 800 dirhams/mois, d’une prise en charge des frais de péage, d’une chambre d’hôtel à Rabat (700 dirhams) et d’une somme de 2.000 dirhams/jour d’argent de poche, quand il voyage à l’étranger, sans compter la pension de retraite, un objet de vives polémiques.
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