Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.
C’est désormais révolu, cette époque où les garçons représentaient la priorité, pour les parents, au Maroc. Désormais c’est l’avenir des filles qui devient la priorité.
Les parents marocains sont plus enclins à suivre de près l’éducation de leurs filles que celle de leurs garçons. Ce sont les conclusions d’une récente étude réalisée par le Conseil supérieur de l’Éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), sur la perception que les ménages ont de l’éducation au Maroc.
L’étude révèle que, sur 42,4 % des 3 000 ménages pris en compte plusieurs parents nourrissent le rêve de voir leurs filles obtenir le Doctorat. A l’inverse, 41.4% ont cette ambition pour les garçons. Dans les zones urbaines, le fossé est encore plus remarquable avec 51,9 %, pour les filles, contre 49,5 %, pour les garçons.
Plus loin, certains parents marocains déploient des efforts conséquents pour que leurs filles, une fois qu’elles auront terminé leurs études, se tournent vers les professions libérales. Paradoxalement, ils sont les premiers à privilégier les emplois sécurisés, orientés vers le secteur public, pour leurs garçons, au détriment de l’auto-emploi, dans le secteur privé. Ceux-ci, à 2,7 %, privilégient cette option, contre 2,6 %, pour les filles.
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