Déjà sept mois que les parents d’Imane Saadaoui, la jeune marocaine tuée par son mari à Valence, attendent d’obtenir la garde de leur petit-fils, placé dans un centre pour mineurs après le décès de sa mère en novembre.
Les parents d’Imane attendent un document qui doit être délivré par les autorités marocaines et transmis aux autorités espagnoles pour obtenir la garde de leur petit-fils. Depuis leur arrivée en Espagne en décembre, un mois après le décès de leur fille, ils rendent visite au garçon deux fois par semaine dans le centre pour mineurs. Mais ils espèrent pouvoir repartir au Maroc avec lui.
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Selon leur avocat, il leur est exigé un rapport sur la situation sociale de la famille, un document qui doit être délivré au Maroc. Ils ont fait la demande depuis des mois, mais le document tarde à être établi, obligeant les parents à demander une prolongation de leur visa, initialement de six mois. Ils ne savent pas combien de temps ils devront encore attendre pour obtenir la garde de leur petit-fils et retourner au Maroc.
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Les parents d’Imane sont désespérés et ne savent plus à quel saint se vouer. Pendant ce temps, le corps de leur fille est toujours gardé à la morgue pour les besoins de l’enquête judiciaire qui suit son cours. Les parents ne quitteront pas l’Espagne sans la dépouille de leur fille et sans leur petit-fils. Ils en ont fait la promesse à la fille aînée d’Imane, née d’un mariage précédent.