Un jeune homme d’une trentaine d’années a été admis dans une clinique de Casablanca, suite à un grave accident de la route. Trois jours plus tard, il est déclaré cliniquement mort, et la famille aurait été contrainte de payer la somme de 230.000 dirhams, si elle veut récupérer le corps du défunt.
Comme les honoraires de la clinique étaient au dessus des moyens de la famille, un médecin leur aurait proposé un moyen de paiement particulier : faire don d’un organe vital, en l’occurrence le coeur, rapporte le journal Assabah. Une information que le directeur de la clinique a aussitôt démentie dans une déclaration au site H24info. "Aucune clinique ou établissement médical privé au Maroc n’est autorisé à procéder à un prélèvement d’organe".
Réagissant aux accusations de la famille, Dr Youssef Alaoui les a démenties de façon catégorique, déclarant que "la famille a demandé à récupérer le corps mais nous n’avons pas le droit de donner un corps en état de mort cérébrale car nous n’avons pas le droit de le débrancher".
Tout en accusant la famille d’être à l’origine de cette allégation mensongère, le médecin n’a pas manqué de soulever le cadre juridique qui entoure cette pratique au Maroc, ajoutant, selon h24info, que "même de manière officieuse, il n’y a pas de prélèvement d’organes au Maroc, c’est un acte beaucoup trop dangereux pour le corps médical comme pour le patient".
Par ailleurs, Dr Youssef Alaoui a également tenu à préciser que la somme de 230.000 dirhams avancée par la famille du défunt, relative aux honoraires de la clinique, est dix fois supérieure aux frais réellement facturés. Il s’agirait, selon lui, que de 23.000 dirhams.