La Direction des Douanes et des Impôts Indirects a constaté que des commerçants profitent de l’Opération Marhaba pour passer en contrebande des marchandises à caractère commercial ou prohibé. Fort de ce constat, elle dit avoir adopté le ciblage et l’analyse des risques pour faciliter les opérations de contrôle douanier, rapporte al3omk.com.
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La mission de reconnaissance formée par la Chambre des représentants a entre-temps formulé des recommandations à l’endroit de l’administration des douanes. Elle lui a recommandé entre autres de « faire preuve de souplesse » dans l’inspection des Marocains résidant à l’étranger (MRE) pour accélérer le processus de transit. Elle l’a donc exhortée à trouver un équilibre entre la préservation de la sécurité du pays et celle des coutumes (apporter quelques cadeaux ne nuit pas à l’économie du pays) et permettre aux voyageurs de subvenir à leurs besoins essentiels (eau, nourriture…).
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En réponse, l’administration des douanes a indiqué que « la circulaire organisant le processus Marhaba 2022 était claire à cet égard, car elle permettait de dépasser le plafond qui était autorisé lors des opérations précédentes, en le fixant à 20 000 dirhams pour les cadeaux avec une exonération globale, et pour les rapatriés définitifs, ce plafond atteint 30 000 dirhams pour les cadeaux familiaux et leur permettant également d’importer des matériaux et outillages usagés dont la valeur n’excède pas 150 000 dirhams sans payer les droits d’accises dus. »
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La douane a par ailleurs précisé que les opérations de saisie ne visaient que certaines personnes « connues pour leurs antécédents dans le domaine de la contrebande, et que ce processus s’est déroulé sous la supervision des cadres et responsables de l’administration centrale pour éviter tout dérapage. »