
Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Omar Raddad, un Marocain condamné à 18 ans de prison en 1994 et partiellement gracié par Jacques Chirac, va demander une révision de son procès afin d’être enfin innocenté.
Omar Raddad avait été accusé de meurtre de Ghislaine Maréchal, une riche veuve de 65 ans. Sur la porte de la cave de sa villa à Mougin en France, ou elle avait été assassinée, une inscription écrite avec le sang de la victime, et qui disait "Omar m’a tuer", avait été retrouvée sur la porte.
Omar a été condamné en 1994 à 18 ans de prison. Il sera libéré 4 ans plus tard, alors que des tests ADN, relevés sur les lieux du meurtre, ne correspondent pas au sien.
Dix ans après, à 46 ans, Raddad a changé d’avocat et demandé la révision de son procès, demande qu’il avait déjà formulé en 2002 et qui avait été refusée. Au risque d’être à nouveau condamné, Omar veut ce procès. "Mon corps est sorti de prison mais ma tête est restée derrière les barreaux" a t-il déclaré.
Ces articles devraient vous intéresser :