Affaire Omar Raddad : la justice sur le point d’arrêter un suspect
Un rebondissement de taille dans l’affaire Omar Raddad. La justice est sur le point d’ordonner l’arrestation d’un suspect dont les empreintes correspondent aux traces ADN...
L’affaire du jardinier marocain "Omar Raddad", accusé à tort d’avoir assassiné son employeuse Ghislaine Marchal en 1991, sera rouverte prochainement par le ministère français de la Justice. L’homme condamné à 18 ans de prison en 1994, avait été grâcié par l’ancien président français Jacques Chirac, mais jamais innocenté.
Début septembre, Christiane Taubira, ministre de la Justice avait transmis la demande de Me Sylvie Noachovitch, avocate d’Omar Raddad, demandant la réalisation de nouveaux tests ADN, qui pourraient éventuellement permettre l’identification du vrai coupable.
Ces analyses ADN pourraient définitivement innocenter Omar Raddad, dont l’ADN n’avait pas été relevé sur le sang du célèbre du message "Omar m’a tuer", si la confrontation des résultats du nouveau test ADN au Fichier national des empreintes génétiques, s’avère concluante.
Raddad, 50 ans, vit aujourd’hui à Toulon, au sud de la France. D’après son avocate, citée par Jeune Afrique, l’ancien jardinier est "dépressif au point d’être handicapé à 80%".
Depuis qu’il a été libéré en 1998 grâce à une intervention de feu Hassan II, Omar Raddad, n’avait jamais cessé de répéter : "J’ai été gracié mais je n’ai pas été innocenté. Je veux être réhabilité".
Aller plus loin
Un rebondissement de taille dans l’affaire Omar Raddad. La justice est sur le point d’ordonner l’arrestation d’un suspect dont les empreintes correspondent aux traces ADN...
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