Intervenant mardi 10 octobre, l’ambassadeur a accusé l’Algérie d’être « la principale responsable de l’inanité des efforts de paix entrepris jusqu’à maintenant », en provoquant l’échec de la solution africaine « avec la forfaiture de l’admission d’une entité non-étatique au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1984 ».
Pour Omar Hilal, l’Algérie, s’est opposée ouvertement à l’accord cadre proposé en 2002 par l’envoyé personnel du secrétaire général, James Baker. Un accord cadre que le Maroc avait accepté en son temps, a-t-il poursuivi, soulignant qu’Alger a mobilisé des « moyens financiers énormes et ses relais diplomatiques dans le monde afin de contrer la proposition d’autonomie que le Maroc a soumise au Conseil de sécurité en 2007 ».
Toujours selon l’ambassadeur, ce pays continue de s’opposer au recensement des populations des camps de Tindouf, « de crainte que la communauté internationale ne découvre la supercherie de leur nombre, largement gonflé, afin de donner l’impression d’un soi-disant peuple dans les camps, où résident actuellement moins de 30.000 personnes ».
« A cette Algérie qui est à l’origine de ce différend régional. A cette Algérie qui tire les ficelles derrière le rideau. A cette Algérie qui obstrue les efforts de l’Onu pour le règlement de ce différend. A cette Algérie championne du niet à toutes les bonnes initiatives dans les relations avec le Maroc. A cette Algérie qui ferme ses frontières avec le Maroc depuis un quart de siècle, contre les règles élémentaires de bon voisinage. A cette Algérie qui gèle l’UMA à cause du différend sur le Sahara, hypothéquant, ainsi, l’intégration régionale tant souhaitée. A cette Algérie qui a mené une campagne féroce, mais vaine, pour contrer le retour du Maroc à sa famille africaine. A cette Algérie, nous disons que le règlement de la question du Sahara sera avec l’Algérie ou ne le sera jamais. A cette Algérie, nous disons qu’elle doit assumer sa pleine responsabilité dans ce différend et s’assoir à la table des négociations pour son règlement définitif ».