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Trois œuvres que Hassan II avait offertes au Parlement marocain semblent avoir disparu. C’est le constat fait lors de l’organisation de l’exposition dédiée au peintre Fouad Bellamine au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) de Rabat.
Fouad Bellamine, 70 ans, a exposé, le 20 novembre dernier au musée Mohammed VI, une centaine de ses œuvres, provenant de musées internationaux et de collections particulières. Si cette exposition baptisée « Entrée en matière » a été une réussite, il y a trois des œuvres de l’artiste qui n’étaient pas présentes à cette exposition. Il s’agit des œuvres offertes par le défunt roi Hassan II au Parlement marocain dans les années 1980.
« J’aurais aimé qu’elles soient présentes lors de cette rétrospective », regrette l’artiste. […] C’est triste. Ce n’est que trois décennies plus tard que je découvre que trois de mes œuvres, que je croyais toujours au Parlement, n’y sont plus. » Où sont donc passées ces œuvres d’art ? Aucune réponse de la part de l’actuel président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, ni de ses prédécesseurs. Dans ses Mémoires, Abdelhay Bennis, plus ancien fonctionnaire au Parlement, confirme la disparition de ces œuvres de l’enceinte de l’institution législative au moment de la construction de la Chambre des conseillers.
« Nous ne pouvons pas dire pour l’instant que les œuvres de Fouad Bellamine ont disparu, affirme à Jeune Afrique Abdelaziz Idrissi, directeur du musée Mohammed VI ». À l’en croire, plusieurs œuvres acquises par Hassan II et offertes au Parlement dans le même cadre ont été retrouvées dans d’autres endroits et dans d’autres collections. Mais « le mystère plane encore sur cette affaire », est-il persuadé. Le responsable reconnait que le musée n’a pas « creusé davantage », puisqu’il était « mobilisé pour emprunter les œuvres de l’artiste représenté dans plusieurs collections de musées internationaux et collections privées ».
Seul paradoxe : le Parlement s’était engagé à prévenir ce genre de situation en se dotant d’un cadre juridique. Une convention-cadre avait été d’ailleurs signée entre M. El Malki et Mohamed Laâraj, alors ministre de la Culture, en février 2019, avec comme objectif de protéger « des œuvres d’art plastique à la disposition de la Chambre des représentants et de préserver ses composantes et sa qualité ».
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